Summary | Sommaire
Horn society dance c. 1940s / Glenbow Archives NA 2563-3
Lisa Doolittle and Anne Flynn are professors of dance and dance researchers at the University of Lethbridge and the University of Calgary, respectively.
Lisa Doolittle et Anne Flynn sont professeures et chercheuses de danse aux universités de Lethbridge et de Calgary, respectivement.
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Lisa Doolittle and Anne Flynn are professors of dance and dance researchers at the University of Lethbridge and the University of Calgary, respectively. During their early investigations into multicultural dance in Canada, part of a multi-year research investigation funded by the Social Sciences and Humanities Research Council of Canada and the University of Lethbridge, they learned about amendments to the Indian Act circa 1880s that banned First Nations’ dancing. Stunned by the specific targeting of dancing as an action that needed to be stopped, they undertook a decade-long investigation of connections between dance and multiculturalism in Canada. Doolittle and Flynn began with the Blackfoot people, who live nearby in Southern Alberta, seeking to understand their encounter with European settlers over the course of about one hundred years of Canadian nation building. In addition to the story revealed through Doolittle and Flynn’s research, here, excerpts from some of their interviews offer first-person perspectives, while Doolittle’s personal reflections reveal some of the complexities and issues involved in this work. Commenting on their research, Doolittle and Flynn write: “When we access embodiment (like dancing) we can glimpse how affect and agency can influence the dynamics and negotiation of power over time. We can see the ways that we perform our cultural identities and ideologies. Through multiple historical moments, we notice First Nations dancing that both destabilizes and supports power structures constructed on rigid foundations of “race,” “whiteness” and “indigenousness” as Canada continuously re-imagines diversity and the place of indigenous peoples inside it. This imagining is an ongoing process that is never fixed. We can look at current policies on funding for aboriginal artists, for example, to get a sense of the underlying assumptions that inform today’s working definition of multiculturalism in Canada.”
Lisa Doolittle et Anne Flynn sont professeures et chercheuses de danse aux universités de Lethbridge et de Calgary, respectivement. Au cours de leurs explorations préliminaires sur la danse multiculturelle au Canada, dans le cadre d’une recherche pluriannuelle subventionnée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et l’Université de Lethbridge, elles ont appris sur les amendements à la Loi sur les Indiens autour des années 1880 qui bannissaient la danse des Premières nations. Sidérées que la danse fût ciblée comme action à interdire, elles entreprirent une recherche d’une décennie sur le lien entre la danse et le multiculturalisme au Canada. Doolittle et Flynn commencèrent auprès du peuple des Pieds-Noirs qui habite le sud de l’Alberta. Elles cherchèrent à comprendre la rencontre entre ce peuple et les colons européens au cours de la centaine d’années de la construction d’une nation. Dans cette édition du magazine, en plus de l’histoire révélée grâce à la recherche de Doolittle et de Flynn, des extraits de leurs entrevues proposent des perspectives de première main, tandis que les réflexions personnelles de Doolittle dévoilent une partie de la complexité de son travail de chercheuse et des questions que cela soulève. À propos de leur recherche, Doolittle et Flynn écrivent : « Accéder à une chose avec tout le corps (danser, par exemple), nous permet d’entrevoir l’influence de l’agence et de l’incidence sur la négociation de rapports de force au fil du temps. Nous voyons les façons que nous donnons corps à nos identités culturelles et à nos idéologies. Nous notons, au cours de nombreux moments historiques, que la danse des Premières nations à la fois ébranle et soutient les structures de pouvoirs qui reposent sur des fondations rigides de « race », d’appartenance à la « race blanche » ou au « peuple indigène ». Et cela, pendant que le Canada renouvelle continuellement sa notion de la diversité et la place des indigènes au sein de celle-ci. Le renouvellement de cette notion est un processus continu, jamais fixe. Les politiques actuelles sur le subventionnement des artistes autochtones, par exemple, sont un indice des conceptions qui sous-tendent la définition en usage du multiculturalisme au Canada. »
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http://blackfootdigitallibrary.com/en/asset/blackfoot-digital-history-selected-perspectives-dance
Read the full article by Lisa Doolittle and Anne Flynn in the April 2011 issue of The Dance Current print magazine. | Lisez l'article intégral de Lisa Doolittle et Anne Flynn dans l’édition imprimée de avril 2011 du Dance Current.
Wednesday, March 30, 2011
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